La  chaussure  de  luxe

Je suis Brando Marcolini, élève de 1ère ES 3 en section Italienne, et j'ai réalisé mon TPE avec David Pereira, qui est en section Portugaise. Au début de l'année, nous pensions axer notre TPE autour du thème "Crise et Progrès", et plus précisément sur le Made in France, qui nous paraissait un sujet intéressant étant donné le contexte de déclin de la production industrielle. Ayant fait mon stage de 3ème auprès de la maison de mode Pierre Hardy, j'ai eu l'idée de prendre pour sujet de recherche la production de la chaussure de luxe, nous tenions-là un produit permettant d'axer notre TPE autour du Made in France. Cela nous a amené à poser la problématique en termes de "Quelle place reste-t-il pour le Made in France dans le secteur de la chaussure de luxe?" Madame Lavocat, professeur de SES, et Madame Autin, professeur d'Histoire-Géographie, ont alors validé notre projet, nous avons donc commencé nos recherches. Tout d'abord, nous avons avons eu l'idée de créer un blog, car cela nous semblait idéal pour pouvoir au fur et à mesure de l'avancée de nos recherches actualiser le TPE, tout en nous rendant compte de nos avancées. De plus, cette option présentait l'avantage avec la création d'un site de matérialiser le TPE qui resterait sur la toile. Nous l'avons immédiatement ouvert grâce à la plateforme "Wix". Ensuite, nous avons bien défini nos rôles, David s'est donc occupé du site web tout en faisant la seconde partie, alors que je me suis occupé du contact avec les différentes entreprises productrices de chaussures de luxe ainsi que de la première partie du développement. Le début de nos recherches a été plutôt stérile. En effet, nous avions comme projet au départ de partir une ou deux journées à Romans-Sur-Isère, berceau de l'industrie de la chaussure de luxe française, pour mieux nous immerger dans le sujet. À notre grande déception, nous n'avons eu aucune réponse de la part des entreprises que nous avions contactées, nous n'avons donc pas pu réaliser ce beau projet. En effet, nous avons à de multiples reprises essayé de contacter des entreprises telles qu'Heschung, Repetto, Robert Clergerie, Paraboot, le Soulier Français, Tanneries Roux, Jacques et Demeter, et plus récemment Berluti et Massaro, sans succès. Nous avons donc passé les deux premiers mois du TPE à chercher des renseignements généraux sur la chaussure de luxe. Début décembre, le créateur des chaussures Hermès et de sa marque éponyme, Pierre Hardy (ancien professeur par ailleurs donc sensible à notre travail), nous a accueilli dans les locaux de son entreprise. Ne produisant pas en France, il nous a expliqué les causes pour lesquelles sa marque et la plupart des autres firmes mondialement reconnues ont fait ce choix un peu contraint de délocaliser la production. Je remercie chaleureusement Pierre Hardy d'avoir été si cordial et d'avoir été autant intéressé par notre projet. Cet entretien a marqué un tournant dans nos recherches. Un mois après nous avons eu deux autres entretiens avec deux directeurs de production en Italie et au Portugal, Massimiliano Sandri et José Mendes. David a interrogé M. Mendes en portugais et moi M. Sandri en Italien. En outre, j'ai contacté par mail la styliste modéliste Julie Miossec et un professeur BTS métiers de la mode chaussure maroquinerie, Annie-Roux Bouazza, que je remercie pour les renseignements qu'elles m'ont apporté. Ayant désormais un regard général sur la situation du secteur, nous avons structuré le TPE en deux parties. Notre première partie, faite par moi, a pour objectif de cerner la part réelle, restreinte, du made in France dans la chaussure de luxe. Et notre deuxième partie, réalisée par David, porte sur l'étude des marques qui parviennent à résister. Pour conclure, je suis content d'avoir choisi ce sujet comme TPE. C'est une problématique qui m'a intéressé tout au long des recherches. J'ai apprécié la collaboration avec David, nous avons organisé des séances pour faire des recherches ensemble, et avons toujours réussi à bien répartir le travail et à mettre en commun efficacement les résultats personnels. Je remercie enfin vivement nos professeurs référents, Mme Lavocat et Mme Autin, pour nous avoir suivis tout au long de nos recherches.